L’article « De chic et de rock » (texte Antoine Rossi de Lala – photos François Darmigny) publié le 14 juin 2024 dans le numéro 49 du magazine MOTO HEROES, résume parfaitement l’histoire et l’univers de Blue Philippe :

 « Philippe Bretin est designer de meubles et d’enseignes customisés qu’il signe de la marque “Blue Philippe”. Ambiance Route 66, 50s… L’artiste nous a ouvert les portes de son showroom insolite. À l’atmosphère digne d’un décor de théâtre.

 Tatatatatatatatata. Toc, toc, toc. On attendrait presque qu’un rideau rouge s’ouvre quand on entre chez Philippe Bretin. Y mettre les pieds, c’est – à coup sûr – prendre son ticket pour un voyage dans le passé, le présent et le futur. Son antre, situé au Vésinet dans le 78, recèle d’innombrables objets formant un patchwork d’univers insolites. Les mythes du cinéma des fifties ornent les murs. Des rebelles, comme la sulfureuse Marilyn Monroe, le révolté James Dean ou encore l’incandescent Marlon Brando.

Des enseignes vintage de Barber shop revisitées à LED nous donnent envie d’oublier notre rasoir électrique. Allez savoir, on a ici envie de boire un bon Coca-Cola bien frais, fringué d’un bon vieux 501, la Marlboro au bec.

 L’Amérique, celle qui faisait tant rêver le jeune Philippe, y est ressuscitée. Avant de se lancer dans la customisation de meubles et d’enseignes, Philippe, l’œil espiègle et la diction parfaite, a roulé sa bosse dans le spectacle vivant : comédien de café-théâtre, metteur en scène, décorateur, régisseur… ll quitte les planches et gagne sa vie depuis quelques années en donnant des cours de piano-chant dans un registre pop rock anglo-saxon. En parallèle, Philippe a toujours aimé « travailler de ses mains », il se met à customiser et à réactualiser des objets de récup.

 Déjà à 8 ans – lui qui grandit au cœur du Kremlin-Bicêtre où se trouvait le plus vieux marché aux puces de France – il achetait les jouets, les retapait à sa guise et les revendait.

Philippe déborde d’imagination. Mais n’a pas tout l’outillage, ni l’espace suffisant pour travailler et ainsi combler ses attentes. Pour optimiser ses créations, l’inventif esthète fait appel à Michel Pacifici connaissant la ferronnerie, la menuiserie et l’électricité sur le bout des doigts. Suivant le cas, Philippe passe commande pour des éléments précis auprès d’artistes-artisans (peintre, tapissier, graveur…) rencontrés au gré de festivals de culture US. Le résultat est au rendez-vous. Comme l’illustre ce fauteuil de style Louis XVI tapissé de jeans Levis 501 des 50s. Ou celui en cuir noir très épais avec la tête d’un aigle – ressemblant à s’y méprendre à une photo – qui y est peinte ; avec accoudoirs en chutes de cuir de croco Louis Vuitton, complétés par des morceaux de métal gravé incrustés aux quatre coins du fauteuil. À noter aussi, le mange-debout : un tonneau sur lequel repose une roue de moto qui supporte un plateau de verre, sono en Bluetooth intégrée, le tout éclairé d’un système LED. Pour les enseignes : Barbershop, Marlboro… de quoi revivre un western. Son cheval de bataille ? « Transformer le plomb en or. C’est ce qu’on apprend au théâtre !, s’enthousiasme-t-il. Je veux faire voyager les gens en créant des univers. En plantant un décor qui frappe leur inconscient. » Moi, Philippe, j’y étais avec toi sur cette Route 66. Pour les curieux du voyage : bluephilippe.com »

Panier

    Votre panier est vide

    D'autres articles qui pourraient vous plaire